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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 08:04

Nous avons subi les pires exactions durant des millénaires par des peuplades qui ont occupé notre chère patrie, depuis la nuit des temps, en passant par les phéniciens, les carthaginois, par les huns, les barbares, par les romains, par les turcs, les espagnols, les français et malgré toutes ces invasions, nous sommes là, nous résistons à toute nouvelle invasion qu'elle soit physique ou morale. Mais depuis que nous avons acquis notre indépendance en 1962, nous subissons un autre joug, d'une autre ère que nous pouvons qualifier de despote car aussi sournoise que les agissements de Bliss (honni soit-il); En effet, nous avons subi bien des dictatures qui nous ont fait fléchir, mais seulement pour un temps. Nous avons subi la dictature de Ben Bella avec son autoritarisme à la russe ou à la cubaine car il se vantait de ressembler par ses agissements à Fidel Castro, l'un des plus redoutables dictateurs qui ait pu exister sur terre. Nous avons aussi subi la dictature de Boumédiène pendant plus de quinze années qui ont mis à plat notre seule et unique ressource : L'agriculture. En voulant bien faire, peut-être, il n'a fait que faire sombrer le peuple dans la misère de part la révolution agraire qu'il avait instituée et qui avait fait sédentariser tous les fellahs, d'où une dépardition totale et entière de nos terres et de notre potentiel agricole. Ne disait-on pas que l'Algérie était le grenier de l'Europe ? en matière d'agriculture ? Ne fournissions-nous pas toute l'Europe presque en agrumes et en blé ? Que s'est-il passé après la révolution agraire, nous nous sommes retrouvés à quémander aux Etats Unis ou au Canada de quoi ne pas mourir de fain. Nos stratèges actuels ne sont pas en passe de ressembler à leurs aînés. Ils font tout pour dilapider l'argent du peuple et de se remplir les poches alors que ce peuple crève la faim et essaie tant bien que mal à survivre malgré ces temps de disette. Nos responsables (irresponsables) se remplissent les poches à qui-mieux-mieux et se foutent royalement de ce qui peut arriver à ce peuple qui est devenu gauche et pourtant !!!!!!! La corruption bat son plein dans notre pays bien-aimé et le système en place (pourri et dévergondé) ne se lasse pas de faire valoir sa suprématie sur ce peuple devenu amorphe et sans réaction. Oui, bien sûr, il faut dire que l'opression est là et constitue le fer de lance de ce système qui s'accroche au trône et à ses prérogatives qu'ils ne veut point lâcher par peur de subir ce qu'il fait subir à ce peuple depuis des lustres. Le pouvoir en place a fait ses preuves d'irresponsabilité, de mauvaise gestion, d'oppression, d'annihilation de la personnalité humaine, de la limitation de ses vues objectives ! Qu'attend-t-il pour plier babages et laisser ce peuple souffler un peu, de goûter un peu de quiétude et de s'oxigéner pour faire évacuer les gaz toxiques de ce système accumulés depuis plus de quarante-huit années de règne machiavélique.

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 22:09

Accueil du site > Culture > Interviews > Rachid FERAOUN : « La Cité des Roses est le seul roman inédit qu’a laissé mon (...)

En sa qualité de fils et, désormais, éditeur de son père : Mouloud FERAOUN

Rachid FERAOUN : « La Cité des Roses est le seul roman inédit qu’a laissé mon père »

mardi 6 mars 2007, par D. B.

Mouloud FERAOUN (Dda Lmulud N At Caban) est né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel (At Mahmoud, Tizi Ouzou, Kabylie) et sera assassiné, par l’Organisation de l’Armée Secrète (O.A.S.), le 15 mars 1962 en compagnie de six de ses collègues des Centres Sociaux.

Il laissa derrière lui plusieurs oeuvres éditées : « Le Fils du Pauvre » (1949), « La Terre et le Sang » (1953), « Jours de Kabylie » (1954), « Les Chemins qui Montent » (1957), « Les Poèmes de Si Mohand » (1960), « Le journal 1955-1962 » (1962).

Mais aussi, et nous venons de le découvrir, une autre œuvre achevée et restée dans les tiroirs, jusqu’au jour où, son fils Rachid décide de l’en sortir. Sortie il y a quelques jours, elle est intitulée, à titre posthume : « La Cité des Roses » alors qu’elle devait s’intituler « L’anniversaire ».

Kabyle.com revient pour vous, dans cet entretien, sur cette nouvelle publication avec Rachid FERAOUN, fils cadet de Mouloud FERAOUN qui se retrouve, désormais, comme étant son éditeur.

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Rachid FERAOUN

Kabyle.com : Pour commencer, pouvons-nous savoir qui est Rachid FERAOUN ?

Rachid FERAOUN : Mon père a eu sept enfants, quatre filles et trois garçons : Ali, Mokrane, et moi, je suis le plus jeune des trois.

Kabyle.com : Vous venez d’éditer un roman posthume de notre grand écrivain Mouloud FERAOUN, qui n’est autre que votre père, parlez-en nous ?

Rachid FERAOUN : Quand il a écrit ce roman, mon père rédigeait, en même temps et depuis 1955, « Le Journal », où, par souci d’exactitude, il devait s’interdire toute subjectivité. Il s’est autorisé ce roman pour pouvoir, enfin dire, ses sentiments ou plutôt ses ressentiments par rapport aux faits qu’il avait jusque-là objectivement relatés dans « Le Journal ».

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« La Cité des Roses » de M. FERAOUN

Kabyle.com : Celui-ci est intitulé : « La Cité des Roses », est-ce le titre voulu par l’auteur ou un autre ?

Rachid FERAOUN : Non, ce n’est pas le titre original, l’auteur avait donné pour titre à ce roman « L’anniversaire ».

Kabyle.com : Pourquoi avez-vous accepté que ces deux titres soient interchangés, il aurait été plus judicieux de rétablir la vérité non ?

Rachid FERAOUN : Les titres n’ont pas été intervertis. « La Cité des Roses » devait avoir pour titre « L’anniversaire ». Ce titre ayant déjà été utilisé, en 1972, pour un recueil réunissant quatre chapitres d’un roman qu’il était entrain d’écrire et à qui il n’avait pas encore donné de titre, des souvenirs, des publications et la suite du « Fils du pauvre ». Il a bien fallu alors donner un autre titre à cet ouvrage. Celui de sa première partie semblait tout indiqué.

Kabyle.com : Cette même œuvre avait été proposée, par l’auteur lui-même, à son éditeur de l’époque, expliquez-nous les raisons qui ont fait qu’elle ne soit pas éditée ?

Rachid FERAOUN : Il était difficile, en 1958, pour les Français de comprendre ce qui se passait en Algérie. Les manifestations du 13 mai 1958 qui ont permis aux gaullistes de prendre le pouvoir ont été considérées comme une victoire des pieds-noirs. Pour eux et pour beaucoup de Français en métropole, l’Algérie resterait Française.

Un roman traitant d’un divorce des communautés, de la fin d’une « aventure » entre la France et l’Algérie, ne pouvait être d’à-propos. Soucieux des attentes de son lectorat son éditeur lui a suggéré d’en faire plutôt une grande histoire d’amour, « dans le style du film : « Brève rencontre », « une princesse de Clèves » kabyle dans une situation que n’avait pas prévu Mme de Lafayette », lui écrit son éditeur.

Kabyle.com : Pourquoi, de votre côté, avez-vous attendu tout ce temps pour entamer enfin cette édition ?

Rachid FERAOUN : Après la mort de mon père les éditions du « Seuil » ont continué à éditer ses ouvrages. D’abord, « Le Journal » en 1962, puis une réédition de « Jours de Kabylie », édité tout d’abord par « Baconnier », suivi de « Lettres à ses amis » en 1969.

Quand, en 1972, elles éditèrent un livre qu’elles intitulèrent : « L’anniversaire » c’était, pour nous, un peu comme si elles avaient passé au pilori ce roman. Il faut aussi se rappeler qu’à l’époque, dans les universités algériennes, des « professeurs », certainement beaucoup moins nationalistes que lui, « enseignaient », aux étudiants en Lettres, qu’il avait produit une littérature « assimilationniste » et « pro coloniale » ou s’en prenait à son écriture qu’ils jugeaient trop scolaire. Dans ce climat, éditer ce livre aurait été perçu comme une justification. Nous avons préféré alors éviter toute polémique. Il faut dire qu’il n’y avait aucune voix, à l’époque, pour rappeler qu’il avait subi la censure et qu’il avait été persécuté que ce soit en Kabylie ou à Alger. Il a fallu attendre les années 1990 pour que des lectures plus objectives soient enfin faites de ses œuvres.

Si, aujourd’hui, nous avons enfin décidé de faire paraître ce roman, c’est d’une part parce qu’il est plus facile, pour le public algérien, qui a subi bien des malheurs ces dernières décennies, de mieux le comprendre, d’autre par parce qu’il est un témoignage qui peut aider les plus jeunes d’entre nous à estimer le prix qu’il a fallu payer pour bénéficier de ce qu’on se complait ailleurs à appeler « les bienfaits de la colonisation », et, enfin, pour qu’il prenne naturellement sa place auprès des autres romans qu’il a écrits afin que son œuvre soit aussi complète que possible.

Kabyle.com : Est-ce le dernier manuscrit existant de Mouloud FERAOUN où existe-t-il d’autres ?

Rachid FERAOUN : C’est le dernier et le seul roman inédit qu’a laissé mon père. Il y a bien un cahier journal, celui qu’il a écrit juste avant sa mort qui, alors que tous les autres cahiers avaient été scrupuleusement transcrit, n’a pas été complètement édité dans « Le Journal ».

Kabyle.com : Quand pensez-vous l’éditer et parler en nous ?

Rachid FERAOUN : Je souhaiterais rééditer « Le Journal » pour y inclure le dernier cahier dans son intégralité afin que l’œuvre de Mouloud FERAOUN soit aussi fidèle que complète.

Kabyle.com : Le roman a été édité par « YamCom », une maison d’édition que vous avez fondée, pensez-vous que les existantes n’auraient pas transmis le message ?

Rachid FERAOUN : Elles auraient certainement pu le faire, mais je tenais à vivre l’édition de ce roman, depuis la frappe jusqu’à la mise en page et la conception de la couverture, quand à la correction je l’ai confié à mes sœurs.

Kabyle.com : Allez-vous travailler, dans ce sillage, à la récupération des droits sur toutes les œuvres de votre père pour, ainsi, les rééditer librement ?

Rachid FERAOUN : Avant d’envisager la réédition de ses œuvres, je pense commencer déjà par mettre un peu d’ordre dans la reproduction des romans qui sont édités sans aucune autorisation par des maisons d’édition peu scrupuleuses.

Kabyle.com : Certaines œuvres ont fait l’objet de reproductions médiocres, une maison d’édition locale commercialise une version du « Fils du pauvre » pleine d’erreurs d’orthographe, que pensez-vous de cela ?

Rachid FERAOUN : Sachez que toutes les œuvres éditées, en Algérie, sont toutes des éditions pirates.

Kabyle.com : Quelques jours nous séparent de la commémoration du 45ème anniversaire de l’assassinat de Mouloud FERAOUN, qu’est-il prévu cette année ?

Rachid FERAOUN : Il y a déjà la parution de ce roman. Différentes autres manifestations sont prévue, que ça soit à Alger comme, entre autres, la rencontre littéraire qui a été organisée par la Bibliothèque Nationale d’Algérie le 4 mars dernier.

À Tizi Ouzou, un colloque est prévu pour la deuxième semaine de mars, il sera également précédé par l’organisation d’une semaine de présentation de cet ouvrage par la librairie Chikh du 2 au 8 mars 2007.

Entretien réalisé pour Kabyle.com par : Djamel BEGGAZ

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 11:03

Qu'est-ce que les droits de l'homme ? Lorsque cet être humain est confiné derrière des frontières et assujéti à des visas institués par des potentats qui ne cherchent qu'à diviser pour mieux régner sur le monde. La circulation des biens et surtout des personnes devraient être les clauses principales de toute action de mondialisation.

 

C'est le 10 Décembre ! La journée mondiale des droits de l'homme. Mais où en sommes-nous avec cette commémoration ? Sommes-nous humains ? Sommes-nous des êtres qui respectent autrui ? Respectons-nous la nature ? Les animaux ? Les êtres humains ? Que de slogans vides de sens. Nous ne respectons rien dans ce bas-monde. Il faudrait donner un coup de pied dans la fourmillière pour dégager un consensus accepté par tous les partenaires d'une société donnée. Ce qu'on constate actuellement et surtout chez nous en Algérie, nous avons une caste de dirigeants que ne cherchent que leurs intêrets propres et ne pensent nullement à ce qui peut arriver à ce peuple bouffon qu'il considére comme mineur et qu'ils assistent, pensant par là qu'il est juridiquement incapable de se suffire à lui-même et ce, dans tous les domaines de la vie courante. Les droits de l'homme sont bafoués partout dans le monde et notre pays ne reste pas à la traîne en ce sens. Nous avons des femmes et des enfants qui dorment à même les trottoirs en hiver au vu et au su de toutes les instances locales et nationales. Pourquoi les services sociaux ne les prennent-ils pas en charge. Et ces fous agressifs qui circulent dans nos villes et villages sans pour autant être inquiétés par qui que ce soit et c'est plutôt eux qui inquiètent la société. Nous avons relevé à plusieurs reprises des agressions caractérisées par ces fous ou simples d'esprit qui foisonnent dans toutes les villes d'Algérie et que personne ne veut s'en soucier. Où sont les services communaux ? Où sont les services de l'Action Sociale ? Nos assistantes sociales végétent dans les bureaux et ne sont les assistantes que de l'administration qui les emploie. Alors, messieurs les responsables locaux dépoussiérez-vous et prenez le taureau par les cornes et essayez de faire, ne serait-ce qu'un geste, pour porter secours à ces êtres humains que la déchéance guette à tout bout de champ. Vous avez le devoir de les soigner, de les nourrir et de les prendre en charge. Vous gaspillez l'argent du contribuable mais pas à bon escient. Pensez un peu à cette humanité, à cet humanisme qui devrait  être notre cheval de bataille dans toutes nos actions de la vie courante. Comment commémorer cette journée mondiale des droits de l'homme sinon en portant secours aux démunis, aux mendiants, aux sans abris, aux fous et aux simples d'esprit. Ce serait la meilleure commémoration de cette journée qui se veut humanitaire. Ne parlons pas d'autres dérives contre la personne humaine. Espérons seulement que cela changera à l'avenir et mon Dieu, faites qu'il soit très proche.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 18:33
livre testament de Ferhat Abbas

«Je suis au soir de ma vie. Ce livre est le dernier acte de ma vie politique. C’est un adieu à l’Algérie, à mes amis
du Maghreb et à tous ceux que j’ai aimés et servis durant ma longue carrière. Et aussi un adieu à mes amis français de France et d’Algérie, particulièrement à ceux qui ont vécu à nos côtés durant notre terrible guerre de Libération, souvent au péril de leur vie.» (Ferhat Abbas)

J’ai vécu un demi-siècle sous le régime colonial. J’en ai subi les contrecoups autant si, non plus que mes autres compatriotes. Je n’appartiens pas à la chevalerie arabe, ni à la noblesse maraboutique, pas même à la  «bourgeoisie» (…)
L’Europe a colonisé les autres continents au nom de la loi  de la jungle et de ses intérêts. Le plus fort a asservi le plus faible. Elle a détruit des civilisations dignes de ce nom et réduit à néant des peuples (…)


En Algérie, cette colonisation a été diabolique. Nous avons été piégés au nom de je ne sais quelle annexion qui ne s’est réellement jamais réalisée ni dans les faits ni dans les esprits. Contrairement à ce qui s’est passé en Tunisie et au Maroc, la bourgeoisie française nous a privés de notre personnalité et de notre âme et ainsi nous neutralisa (…) L’Algérie devint la propriété du dernier venu qui nous appliqua l’administration directe, la politique du peuplement européen et sa prépondérance  sur «l’indigène». Pour rendre la tâche plus aisée, on a fait mentir nos manuels scolaires. Des écrivains et des journalistes accréditèrent la thèse d’une Algérie, en 1830, musulmane, anarchique, pauvre, inorganisée et vacante. Pourtant, les officiers français qui ont chevauché tout le long du pays, notamment Saint-Arnaud, attestent du contraire. Le racisme des Français d’Algérie n’était pas identique à celui de l’Afrique du Sud. Ce que les colons n’ont jamais admis est le fait que nous revendiquions pour échapper aux lois d’exception et nous élever à leur niveau. Cette revendication les rendait haineux et méchants, car ils avaient conservé de l’Arabe une peur viscérale venue du Moyen -Âge, peur attisée par la crainte de nous voir bénéficier des mêmes droits qu’eux. (…) «Je ne pouvais quitter ce monde sans évoquer une fois de plus le régime colonial. Si j’ai pris en exemple ma tribu et ma famille, c’est parce que ce qui nous est arrivé a été le sort de tous. Installé pharmacien à Sétif, la population de cette région me fit confiance et fit de moi un élu de la région, conseiller général, conseiller municipal, délégué financier, député, conseiller à l’Assemblée algérienne. A ces différents titres, j’ai parcouru l’Algérie.

Partout, j’ai retrouvé la même exploitation de notre peuple, les injustices qui l’avaient frappé, la misère dans laquelle il se débattait (…) J’ai vécu des années dans cette atmosphère. Elle créa entre les paysans et moi des liens indescriptibles. Vingt ans après l’indépendance, les mêmes visites se poursuivent presque au même rythme qu’autrefois. Je ne suis plus qu’un vieillard malade, mais ils continuent à venir me voirs. «Avez-vous besoin de quelque chose ?» «Non, nous venons prendre de tes nouvelles et te voir nous aide à supporter les nouvelles injustices !» (…) En juillet 1962, l’indépendance acquise, nous nous sommes comportés comme un peuple sous-développé et primitif. Nous nous sommes disputés les places et nous avons tourné le dos aux valeurs et aux vertus qui nous ont conduits à la victoire. J’ai vu nos mœurs dégénérer en traumatisant l’Algérie musulmane comme elle ne l’avait été durant la guerre. Notre République algérienne a été affublée d’un appendice, celui de «démocratie populaire», ce qui veut dire en clair qu’elle n’est ni démocratique ni populaire. Nous subîmes deux dictatures, celle de Ben Bella, puis peu après celle de Boumediène. Ben Bella prit pour modèle de chef d’Etat Fidel Castro, son régime totalitaire, son pouvoir personnel et son idéologie communiste. L’Algérie ne s’est pas reconnue et sombra dans l’inquiétude et le désordre, les passe-droits, le système D, l’arrivisme et les fortunes mal acquises (…) Boumediène eut le temps de dépecer ce qui restait de l’Algérie musulmane. Il ruina l’agriculture en contraignant les paysans à abandonner leurs terres par une «Révolution agraire» mal initiée, les attirant en ville à la recherche de leur pain grâce au mirage d’une industrie «industrialisante». Le commerce devint la proie de quelques-uns, proches du régime.


Tout ce qui a motivé notre insurrection a été saboté : le respect des droits de l’homme, celui des libertés individuelles et de la dignité du citoyen, le retour du fellah à la terre, le respect de la propriété privée. Nous nous sommes installés dans le provisoire et la médiocrité et avons cessé de travailler. Dans leur majorité, les Algériens ont confondu l’indépendance et Etat-providence. Tout un chacun se mit à attendre les pétro-dollars. Or, voici qu’apparaît aux portes même d’Alger le terrorisme politique, qui n’hésite pas à tuer, à frapper des innocents et à engager notre pays dans une voie semblable à celle du malheureux Liban (…) Nous avons pris un retard mortel. Arriverons-nous en bonne santé à la fin de ce siècle ? Ne confondons pas démocratie, liberté avec intolérance et désordre public. Il est temps qu’un pouvoir fort et juste en même temps s’arme de bonnes lois, mobilise à nouveau le pays et nous contraigne à balayer devant nos portes.
Que nous réserve l’an 2000 ? Où va notre civilisation ? Gardons-nous d’émettre la moindre opinion. L’avenir appartient à Dieu et à ceux qui le feront. Peut-être le lecteur permettra-t-il à mon âge d’exprimer un souhait : celui de voir les générations de demain vivre de leur travail, s’entourer de bien-être et vivre en paix.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 19:10

Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-11Soirée en l’honneur d’anciens chanteurs, musiciens et footballeurs

Ce vendredi 26 Novembre 2010 a vu une animation peu commune à la salle cerbah à l’occasion de la soirée organisée par les anciens de l’ASO, les anciens musiciens ainsi que le conseil consultatif culturel de la Wilaya de Chlef qui ont tenu à récompenser Monsieur Hafi Amouri et Mohamed Benzahra. Le premier est musicien et chanteur ayant parcouru quelques pays arabes, ancien joueur de l’ASO et le deuxième n’est autre que le chanteur méconnu Mohamed Benzahra à qui on a rendu tous les honneurs qu’il mérite depuis la nuit des temps.

Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-3 En effet, ces deux personnes sont des sommités de la ville d’El-Asnam (Chlef) et ont beaucoup donné à cette ville tant sur le plan sportif que musical et chanson. Ils ont été honorés sous les ovations du public venus nombreux pour les soutenir et leur dire son attachement à ce qu’ils ont produit  et donné à cette ville qui les a vus naître. Hafi Amouri continue de donner tout son savoir au sein du groupe « El Afrah » créé par le regretté Moulfi Djelloul. Quant à Mohamed Benzahra, son souhait est de créer comme il l’a dit lui-même « Beit El Ûd ». Souhaitons-leur une bonne chance de pouvoir réussir leurs projets. Notons que Mohamed Benzahra a été avec son frère Salah, les promoteurs de « Ferkat El Ûd ».

Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-6

Monsieur Abdelkrim El Houari a été sublime dans la présentation de la soirée qui a duré très tard au cours de laquelle, plusieurs artistes et chanteurs se sont succédés sur la scène pour gratifier le public de belles chansons et de beaux morceaux de musique, tels Monsieur Berrahba dans le mode Chaâbi, Monsieur Hafi en musique et Monsieur Benzahra dans le mode maghribi. Ensuite ce fut au tour de Monsieur Belkhodja de gratifier le publier d’un « one man show » sublime qui a fait rire à gorge déployée toute l’assistance.

Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-9

 

Des présents ont été accordés à Monsieur Hafi Amouri et à Monsieur Benzahra Med. Les anciens de l’ASO ont tenu, eux aussi, et à leur tête Hamouni Abdellah, à récompenser leur coéquipier, Hafi Amouri par une allocution qu’a lu Mohamed Boudia à l’assistance.

Une collation a été offerte à toute l’assistance.

                          Mohamed Boudia – Ecrivain - Auteur

  Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-12Soirée Salle Cerbah - Récomprense Hafi Amouri et-copie-5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 17:42

info@lesoirdalgerie.com Messieurs Je vous serais reconnaissant de bien vouloir insérer dans vos colonnes ces faits que je rapporte afin que la liberté d’expression puisse voir le jour dans notre cher pays. PAYER PLUS POUR AVOIR DU MOINS Algérie Télécom et en particulier Actel de Chlef vous fait payer un abonnement Anis Plus sans votre autorisation expresse pour récolter du « moins ». Je vais vous raconter les péripéties d’un pauvre utilisateur des services d’Actel Chlef via son abonnement à Easy ADSL. Depuis le mois de Novembre, les usagers de l’Internet (Adsl Easy) se sont vus réorientés sur Anis Plus avec une majoration de plus de 160 Dinars pour un abonnement d’1 Mo, un nouveau serveur, mais le comble c’est que ce nouveau serveur ne fonctionne pas et cela fait plusieurs jours que la connexion Internet est inexistante. Adieu le travail, les relations par internet, car vous êtes à la merci de gens qui ne respectent en rien les clauses du contrat d’abonnement. En effet, un utilisateur, durant l’année 2009, a vu sa ligne internet coupée pendant exactement 22 jours. Il s’est présenté tous les jours que Dieu fait, durant cette période, au service Actel de Chlef mais malheureusement, bien que la faute incombe directement aux services d’Actel (erreur de connexion) l’intéressé était abonné à Adsl Easy et ces messieurs l’avaient connecté à Fawri. C’est impensable mais c’est la stricte vérité que ne voudront jamais croire ces messieurs de l’administration des télécom. Il s’est présenté tous les jours pendant la période où il était hors connexion et en fin de compte, deux techniciens d’Actel Chlef se sont présentés au domicile du malheureux utilisateur qui a vu tout son travail de journaliste et d’écrivain chamboulé par cet inconvénient. Au bout du compte, un chef de service clientèle d’Actel, à la demande de voir ce qu’on pourrait faire pour les 22 jours d’hors connexion, ce dernier a été catégorique dans sa réponse : « nous ne pouvons rien faire pour vous ». Cet énergumène à rabroué l’utilisateur qui s’est emporté et les a traités de voleurs. Cette année, le même problème ressurgit depuis plus d’une semaine ou la connexion est inexistante chez le même utilisateur et il a frappé à toutes les portes sans pour autant avoir gain de cause. A voir les méandres par lesquelles a transité l’intéressé, on se croirait dans une administration coloniale du temps des Caïds et des bureaux arabes. Aucune considération n’est donnée aux clients. Le client en question, ayant eu peur que le même scénario de l’année précédente puisse refaire surface s’est vu obligé de stopper son abonnement jusqu’à ce que ces messieurs veuillent bien régler leur problème de maintenance au niveau de leurs centraux. Mais en définitive, qui est le perdant ? C’est l’utilisateur des services d’Algérie Télécom qui s’est approprié tous points de connexion Internet pour mieux contrôler et censurer cet outil de travail, de cognition et de relations internationales ayant donné une certaine bouffée d’oxygène au peuple algérien meurtri dans sa condition de peuple assisté que lui imposent certains dirigeants et certaines administrations pour ne pas dire en général. Il faut se poser une et une seule question. N’y a-t-il pas de solution à ces problèmes futiles mais qui ont de l’importance dans la vie du citoyen ? Ne peut-on pas alléger la souffrance de ces utilisateurs qui sont dénigrés par l’administration d’Algérie Télécom. Sinon comment concevoir qu’Algérie Télécom (Actel Chlef) puisse ouvrir seulement deux bureaux avec deux employés seulement pour recevoir les abonnements et les doléances (qui n’aboutissent jamais d’ailleurs à quoi que ce soit) de plus de trente mille utilisateurs du service Internet (tous modes confondus). Comment concevoir un chef de service d’Actel Chlef qui rabroue un client en ne voulant pas écouter ses doléances. Il n’y a même pas de registre de doléances déposé dans ledit bureau pour permettre aux clients d’y transcrire leurs plaintes. Algérie Télécom est devenu le parti unique de la communication et après elle, LE DELUGE. Mohamed Boudia - Chlef

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 20:29
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C'est un livre qui fait ressortir les évènements du 5 Octobre 1988 en Algérie et met en avant les différents fléaux sociaux qui minent la société algérienne depuis bien des décennies et il fait émerger l'hégémonie d'une certaine classe politique sur l'ensemble du peuple qui, à la longue, s'est redressé et soulevé contre l'injustice.
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 21:29

 

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SIDI MAAMAR  -  HARCHOUNE

Dans notre quête PHOTOS-HARCHOUNE-8-JUILLET-2009-063.jpgsur l’histoire de « Orf Sidi Maâmar », nous avons pris attache avec Monsieur Ahmed BOUAICHA, m’kaddem du wali Allah Essalah, Sidi Maâmar de Harchoune. Nous l’avons questionné sur le saint de la région. Il s’est présenté à nous et nous a révélé certaines vérités que nous ignorions quant aux barakates du wali Allah Essalah Sidi Maâmar de Harchoune :

J’ai 83 ans et je suis m’kaddem de Sidi Maâmar de Harchoune. Avant nous avions une certaine sincérité et un certain respect de nos saints. Actuellement il n’y a presque aucun respect dans ce sens avec ces nouvelles générations. On faisait la wa’âda de Sidi Maâmar une fois par an. Nous achetions un bœuf qu’on laissait paître dans la nature. Le soir tombé, il revenait tout seul et passait la nuit à côté du mausolée de Sidi Maâmar jusqu’au matin. Lorsqu’arrive le temps de la wa’âda, nous faisions tourner le taureau tout autour de la tombe de Sidi  Maâmar et au bout de sept tours, le taureau était terrassé et tombait tout seul se prêtant à l’immolation. Actuellement, vous le faites tourner toute la journée, il ne tombera point car les temps ont changé et il n’y a plus de sincérité (niya).

Actuellement je fais des pieds et des mains pour pouvoir organiser la wa’âda. J’arrive à peine à récolter une vingtaine de grands plats pour cette réception. Cette nouvelle vague de musulmans ne croient plus en ces wa’âdates. J’en fais le serment, je ne m’arrêterais jamais d’organiser la wa’âda jusqu’à ma mort. Pour eux, c’est contraire à la religion. Je vais vous raconter quelques anecdotes concernant la baraka de Sidi Maâmar. Lorsque nous allions reconstruire le mausolée de Sidi Maâmar, nous étions quatre ou cinq personnes (Hadj Tayeb, Kaddour Bénaouda, Kaddour Bekkaï, Si Ali ben Mokhtar). Nous passions devant une demeure, et nous avons été accostés par une vieille qui priait et nous demandait de prier avec elle afin que Dieu puisse donner à son fils (Tahar ould Mohamed ben Tahar) un héritier (ce dernier avait eu seulement sept filles). Si El Mokhtar se décoiffa et commença à prier, Nous avions invoqué Dieu et l’intéressé a eu trois fils d’affilée. Les dires du m’kaddem ont été corroborés par plusieurs personnes présentes dont Bouaïcha Bahloul et plusieurs autres membres de la famille Bouaïcha. Une autre fois, des femmes sont venues se recueillir sur la tombe du Saint Patron Sidi Maâmar. Deux ans après, elles sont revenues avec deux enfants que j’ai tenu dans mes bras. A la question de savoir s’ils participent au Rakb de Sidi Maâmar  (procession) vers le vrai tombeau de Sidi Maâmar à Lahlaf (Béni Ouragh) dans la wilaya de Relizane, il nous a été répondu qu’ils n’ont jamais participé à ce Rakb (procession). Pourquoi, ils n’en savent rien. Ils suivent les coutumes de leurs ancêtres. Ils ne font que la wa’âda de Sidi Maâmar de Harchoune. Ils nous ont parlé du Rakb (procession) de Sidi M’hamed Bénali. A celui-là, ils participaient autrefois, avant la décennie rouge. Ils donnaient une wa’âda au mausolée de Sidi Maâmar où les gens étaient invités pour manger puis Ils partaient de Sidi Maâmar avec plusieurs Taleb qui psalmodiaient le Coran ainsi qu’une sorte d’oraison funèbre qu’on nomme « Borda » qu’on dit lorsqu’on emmène le mort vers sa dernière demeure (cimetière). Ils s’arrêtaient à Sidi Bahloul de Harchoune, puis ils se dirigeaient vers Yarmoul où ils campaient et ramassaient les oboles (ziyara) pour les ramener vers la zaouïa de Sidi M’hamed Bénali. Avant de rendre visite au mausolée de ce dernier, ils devaient obligatoirement passer au Mausolée de « Nakhla » à Médjadja, ensuite ils rejoignaient Sidi M’hamed Bénali, en psalmodiant la « borda » ainsi que le Coran jusqu’à l’aube. Puis le lendemain, ils revenaient vers Harchoune.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 06:47

 56ème ANNIVERSAIRE DU 1er NOVEMBRE 1954 Posté par boudia2007 le 31/10/2010 5:30:00 (0 lectures) Articles du même auteur La culture mérite une attention toute particulière si on veut que le public en soit imprégné et puisse assister à toutes les manifestations culturelles instituées au niveau des espaces culturels de la ville d'El Asnam (Chlef). La communication devrait s'intensifier afin de toucher toutes les couches de la population. IDEOZ Magazine Touristique et Culturel ... Voyagez à votre mesure! 56ème ANNIVERSAIRE DU 1er NOVEMBRE 1954 Pour la énième fois, nous constatons qu'il y a une certaine léthargie dans le monde de culture au niveau de la ville de Chlef de même qu'au niveau de toute la wilaya. En effet, juste après le colloque international sur le lexicographe Paul Robert, initié par l'Université Hassiba Benbouali dans le département des lettres et langues à Ouled Farès, une autre initiative de la part du conseil culturel communal qui se veut une fois de plus dynamique avec ses membres les plus actifs, tels Houari Abdelkrim, Laroussi Missoum et Hamaidi Zourgui Mohamed, en programmant des journée sur le cinéma avec la projection de plusieurs films à la salle de cinéma "El Djamel" à Chlef, les 30, 31 Octobre 2010 et le 1er Novembre 2010, à l'occasion du 56ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954. Pour l'ouverture de cette manifestation, une représentation de théâtre de marionnettes fut donnée par les jeunes du Centre Larbi Tébessi à Chlef sous la houlette de Hamaidi Zourgui Mohamed. La Culture étant ce qu'elle est et demeurant toujours le parent pauvre chez la plupart de nos responsables et dans l'esprit de nos concitoyens, la population ne s'est intéressé à cette manifestation que timidement et cette dernière fut avortée avant même d'avoir vu le jour et le public était presque inexistant à part quelques habitués sur la scène de la culture, tels Mohamed Boudia, Medjdoub Ali, Chioune Abdennour, tous écrivains et membre du café littéraire dirigé par Mohamed Boudia. Nous avons noté aussi la présence de Monsieur Dahmani Adel qui nous a gratifié d'une exposition de timbres dans le hall du cinéma "El Djamel" ce qui a égayé un peu cette sombre après-midi culturelle. Il n'y avait pas foule. Nous ne savons point quelle est la cause de ce désintéressement de la population pour la culture. Est-ce la mauvaise circulation de l'information (pour sûr) ou les habitudes culturelles qui nous font défaut ? Je crois que les soucis augmentant des gens contribuent à cette léthargie qui se veut mourante pour un public autrefois très imprégné par la culture dans notre pays. Espérons seulement que les services en charge de la culture puissent redonner un nouveau souffle et insuffler une nouvelle énergie à ce public, jaloux de sa culture dans le temps, par une information continue et une communication permanente de l'activité culturelle qui peut et doit rayonner au sein de la population asnamie comme ce fut le temps des belles années 70 au niveau du Centre Larbi Tébessi et du Centre Culturel d'El Asnam. Mohamed Boudia - Ecrivain et journaliste citoyen-

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 14:13

 

Festival de la chanson « Chaâbi » dans sa 5ème Edition 2010

La demi-finale du Festival de la chanson « Chaâbi » dans sa 5ème  édition  s’est tenue au Musée de Chlef les 17 et 18 juillet 2010. Plusieurs candidats étaient en lice. Pour la première journée de cette demi-finale les candidats dont les noms suivent se sont relayés sur la scène de la salle climatisée du Musée de Chlef – Cité Arroudj – pour égayer l’assistance et l’imprégner de la mélodie « Chaâbi » et l’emmener vers les rivages de la musique durant les années soixante et soixante-dix :

CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 17 JUIL-copie-5CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 17 JUIL-copie-4

 Cherfaoui  Abdelhamid d’Oran Boudrane Zahrane

El Mehdi d e Mostaganem

 CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 17 JUIL-copie-2        CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 17 JUIL-copie-1      

 Djamel Sahouadj de Chlef (El-Asnam                                            Chaouch Tahir de Chlef  (El-Asnam)                              CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 18 JUILLET 2010        

 Moulay Nebbiche Taïeb de Mascara                                  CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 18 JUIL-copie-1 Tarfaya Mustapha de Relizane

Tous les six ont fait une prestation très acceptable et ont pu faire goûter à l’assistance les différentes mélodies de la musique « Chaâbi ».

L’animateur de la soirée qui n’est autre que le fameux Djalal Chendali, venu spécialement pour animer ces soirées du Festival de la Chanson « Chaâbi » à Chlef. Monsieur Djalal, à chaque reprise ne cessait de rappeler le règlement du concours dont le respect du temps imparti aux candidats, soit dix minutes pour chaque prestation. Il rappela aussi que les membres du jury dont les noms suivent : Le professeur Mohamed Hmaïdia de Mostaganem et Monsieur Djamel Megharia de Chlef donneraient deux points supplémentaires aux candidats qui arboreraient le costume de leur région. D’un autre côté, il fit part à l’assistance de plusieurs points du règlement, en l’occurrence, la mémorisation des paroles de la chanson ainsi que l’élocution de la « Qassida », sans oublier de remercier Monsieur le Wali de Chlef et le Directeur de la culture de Chlef pour leur précieux concours afin que puisse se tenir cette demi-finale du festival de la chanson « Chaâbi » à Chlef. Il n’omettra pas non plus de présenter Monsieur Abdelkader Bendamèche, chanteur et écrivain et en même temps Commissaire Général du Festival de la Chanson « Chaâbi » dans ses cinq éditions depuis l’année 2006.

Il demanda ensuite à l’assistance de rendre un hommage exceptionnel à un chantre du Chaâbi qui vient de nous quitter, il y a exactement 99 jours, le regretté Abdelkader Guessoum de Blida.  Il n’omettre pas non plus de rendre un grand hommage au cheikh Djelloul Moulfi, initiateur du Chaâbi dans la région de Chlef dans les années soixante et du groupe musical « El Afrah » d’El Asnam (Chlef)

CHANSON CHAABI - CHLEF DEMI FINALE - MUSEE 17 JUIL-copie-6

Sur la photo, on remarque que Djalal a commencé par lui-même en arborant une tenue traditionnelle tout au long de la soirée.

Pour la deuxième journée consécutive, six autres candidats étaient prévus dans le programme qui s’est vu estropié par l’absence de deux d’entre eux. Il restait seulement quatre candidats  en lice dont une femme.

 CHANSON-CHAABI---CHLEF-DEMI-FINALE---MUSEE-18-JUIL-copie-2.jpg

 Izri Ahmed de Mascara                                                                              Kardjadja Mohamed Amine (Chlef)

 

Ce futCHANSON-CHAABI---CHLEF-DEMI-FINALE---MUSEE-18-JUIL-copie-3.jpg ensuite au tour de Monsieur Abdelkader Bendamèche de décla mer quelques vers d’un poème du regretté Cheikh Boum ediene Bensahla de Tlemcen qui a vécu au 18ème siècle de notre  ère dont le titre est : « Sidi oua mene issal 3ala kahl el Aïn » « Maître et qui demande après celle aux yeux noirs ». La diction était parfaite et a permis à l’assistance de goûter pendant quelques minutes à la vraie poésie d’antan déclamée par un maître, chercheur en poésie ancestrale pour avoir écrit plusieurs recueils au sujet des poètes d’antan tels Abderrahmane El Medjdoub, Lakhdar Benkhlouf, Boumediene Bensahla, etc….


   Ce fut ensuite au tour des deux derniers candidats pour présenter leur prestation dans la chanson « Chaâbi ». La gente féminine n’a pas été exclue et elle fut représentée par Mme Boudjella Sabria de Mostaganem.

  CHANSON-CHAABI---CHLEF-DEMI-FINALE---MUSEE-18-JUIL-copie-4.jpg CHANSON-CHAABI---CHLEF-DEMI-FINALE---MUSEE-18-JUIL-copie-5.jpg

 

Berdi Djamel (Chlef                                                          Boudjella Sabria  Mostaganem)

  


  Monsieur Yamouni Abderrahmane et Monsieur Bouguetifa Boutouchent étaient absents et n’ont pu assister à la demi-finale du Festival de la chanson Chaâbi qui s’est tenu les 17 et 18 Juillet 2010 à Chlef

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Pour clôturer la soirée, Monsieur Djalal Chendali nous présenta un professionnel de la chanson « Chaâbi », Cheikh Mostefa Belahcène de Relizane, de passage à Chlef qui a bien voulu nous gratifier de quelques chansons du regretté El Hadj M’hamed El Anka, parmi elles, celle que le public aime le plus « ya ouelfi Mériem ».

Tout au long des prestations, l’assistance n’a pas cessé ses applaudissements pour encourager les jeunes candidats de la chanson « Chaâbi ».

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Sur la photo, nous remarquons Monsieur Houari Abdelkrim interviewant Monsieur Abdelkader Bendamèche, lors de la clôture de la demi-finale du Festival Culturel National de la chanson « Chaâbi », au musée de la Cité Arroudj à Chlef.

Nous nous sommes rapprochés de Monsieur Abdelkader Bendamèche, Commissaire Général du Festival Culturel National de la Chanson Chaâbi, qui nous donna ses impressions :

Il nous donna de prime abord la devise du festival et nous dit : « La connaissance et le savoir comme moteur du festival ». Il continua en ces termes : «  La principale mission de notre institution  est la découverte de talents nouveaux dans ce genre musical ancestral ainsi que la transmission et la propagation des connaissances poétiques et mélodiques qui disent toute l’importance de ce domaine quant à la mémoire collective  de notre nation plusieurs fois millénaire. Rappeler l’œuvre des « premiers de cordée » est une autre mission que nous menons depuis la première édition du festival, avec en prime, la publication  d’un ouvrage recueil de poèmes populaires, corrigé de toutes les œuvres interprétées par les candidats durant l’édition.

Mais la pierre angulaire de notre action demeure, sans conteste, la tenue d’un Master Class au profit des candidats qui reçoivent ainsi, durant toutes les étapes du festival, des enseignements et cours appropriés en matière de poésie et de musique « Chaâbi ».CHANSON-CHAABI---CHLEF-DEMI-FINALE---MUSEE-18-JUIL-copie-8.jpg

 

 

L’organisation de cette première demi-finale à Chlef s’est concrétisée  grâce à l’accord donné par Monsieur le Wali de la Wilaya que je remercie vivement. Notre passage dans cette ville est une occasion pour rappeler aux jeunes interprètes du « Chaâbi », le souvenir de l’un  de leurs aînés Cheikh Moulfi Djelloul, décédé en 1972 à Chlef.

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Cette étape se prolongera à Alger et à Sétif jusqu’au 26 Juillet 2010. Nous rappelons que la finale de cette 5ème édition aura lieu au Théâtre National « Mahieddine Bachtarzi »  à Alger, du 25 au 31 Août 2010 »

Propos recueillis par Mohamed Boudia – Ecrivain et journaliste, auprès de Monsieur Abdelkader Bendamèche, Commissaire Général du Festival Culturel National de la Chanson « Chaâbi ».

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 De gauche à Droite : Nouari Djelloul -  X - Djamel Megharia- X- Mohamed Boudia - Djalal Chendali - Abdelkader Guerine - Chioune Abdennour      

 

 

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De gauche à droite :  Mohamed...- Dr Ali Medjdoub - Sahouadj - Djamel Megharia - Mohamed Boudia - Guérine Abdelkader -  X -  

   Mohamed Boudia - Ecrivain à Chlef -                  

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