iL EST PORTE A LA CONNAISSANCE DES ADEPTES DU CAFE LITTERAIRE DE CHLEF QUE CE DERNIER OUVRIRA SES PORTES LE SAMEDI 3 OCTOBRE 2015 AU NIVEAU DE LA MAISON DE LA CULTURE - ROUTE DU RADAR - CHLEF et ce, à 14 HEURES -
BIENVENUE A TOUS !
AVIS AUX INTERNAUTES
iL EST PORTE A LA CONNAISSANCE DES INTERNAUTES QUE LA VENTE-DEDICACE DU LIVRE " LES ADAGES A TRAVERS LES AGES" de Mohamed BOUDIA est reportée au SAMEDI 7 MARS 2015 à 14 H. au niveau du Siège de LA FONDATION "CASBAH" 84, Rampe Lounis hocine, ('ex-rampe vallée) Alger -
Nous nous excusons pour ce fâcheux contretemps indépendant de notre volonté. Merci de votre compréhension
Mohamed BOUDIA - Ecrivain - Président du Café Littéraire de Chlef -
Publié le 24/02/2015 à 20:52 par boudia2007 Tags : livre
CAFE LITTERAIRE DU 27 OCTOBRE 2014
Comme à son habitude de relever le défi de faire rayonner la culture dans notre ville El Asnam, dans la wilaya du même nom ainsi que sur tout le territoire national, le Café Littéraire de Chlef ne déroge pas cette semaine à ses habitudes culturelles. En effet, ce dernier a été l’hôte du grand professeur l’éminent Vincent Bertaud du Chazaud, architecte, historien en matière d’architecture contemporaine et moderne, professeur à la Sorbonne dans la chaire « histoire de l’architecture contemporaine et moderne, expert auprès de la cour d’appel de Paris, accompagné de sa fille Soraya Bertaud du Chazaud, elle-même Master II en architecture. Après avoir donné des conférences au niveau de l’université d’Oran, puis à l’université Hassiba Benbouali de Chlef, ils devaient se diriger sur Alger pour continuer leur périple de conférences au niveau du Centre Culturel Français pour se rediriger vers l’université de Tlemcen où les attendent avec impatience, les étudiants de la faculté du génie civil (option architecture). Pendant près de trois heures, le professeur Vincent n’a pas cessé de donner informations sur informations concernant l’architecture contemporaine avec photos et plans d’époque à l’appui et sur l’architecture moderne en Algérie. Il n’a pas omis de faire allusion au père des architectes modernes, Le Corbusier, le célèbre architecte qui construisit à un certain moment du 20ème siècle, la ville de Brasilia dans un style futuriste qui donnait à la ville un design propre à cette nouvelle ville qu’il voulait des plus modernes, ouverte sur l’environnement et les espaces. S’il a fait un rappel sur Le Corbusier, c’est surtout en venir aux architectes de souche algérienne, ses disciples, l’architecte De Maisonseul a bien voulu intégrer dans ses travaux pour la construction de l’aérohabitat d’El Madania et , en l’occurrence les jeunes architectes Roland Simounet et Louis Miquel à qui était dévolu le travail de recherche pour la construction d’un centre régional d’éducation physique et sportive polyvalent, mais qui devait en outre abriter une aire de théâtre tridimensionnel et d’un théâtre de verdure copié sur le théâtre antique roman. La tâche n’était pas facile. L’exemple était un complexe qui devait être érigé à El Asnam, victime du séisme du 9 Septembre 1954, détruite à plus de 80% en matière d’habitat et de commerce. Il fallait trouver le moyen de construire d’une manière antisismique et faire épouser le projet à la configuration géologique du terrain afin de ne pas porter atteinte à la nature. Ne pas « buldoozériser » le terrain comme le dit si bien Le Pr Vincent pour expliquer l’atteinte à la configuration de l’espace naturel, ce qui enlèverait de la beauté de la nature du site à construire. Prenant le pas après son père, Soraya ne manqua pas d’éclairer l’assistance composée d’hommes de culture, de médecins, de pharmaciens, d’architectes, d’experts fonciers, de professeurs universitaires, etc…, sur l’architecture du Centre Larbi Tebessi (excentre Albert Camus). Pourquoi Albert Camus ? Ce dernier a donné son avis sur la construction de la scène de théâtre du futur centre. Comme A. Camus décédait en 1960 à la suite d’un malheureux accident, et comme ce dernier a reçu le prix Nobel de Littérature en 1957, les autorités d’alors ont baptisé le Centre d’éducation physique et sportive au nom d’A. Camus pour lui rendre un hommage mérité en 1961. Actuellement, pourquoi Cheikh Larbi Tebessi ? C’est l’histoire qui le veut car ce chahid en la personne de Cheikh Larbi Tebessi avait peut-être les mêmes idées que feu Albert Camus et les autorités algériennes ont voulu pérenniser dans le temps ces deux hommes de grande valeur humaine pour les générations qui suivirent. Soraya devait dire que le Centre Larbi Tebessi était une place où rayonnait la culture dans la ville d’El Asnam. Il y avait des stages de moniteurs et animateurs de centre de vacances, des cours de musique, de théâtre, de marionnettes (n’oublions de dire une pieuse pensée pour le père de la marionnette Ali Boudriâ dit Maâmar pour ce qu’il a apporté à ce créneau et ce centre avait abrité le festival national et international de la marionnette. N’oublions pas aussi qu’il a abrité le festival du théâtre amateur pendant plusieurs années. On y faisait de la musique, de la peinture, des regroupements d’animateurs de centres aérés et de vacances, du dessin. Tout s’amalgamait à l’intérieur de cette structure. C’était la vie culturelle de la ville d’El Asnam dans le temps.
Melle Soraya Bertaud du Chazaud a agrémenté son élocution par des images au niveau de l’université Hassiba Benbouali ce qu’elle n’a pas pu faire au niveau du café littéraire à cause d’un problème technique. M. Vincent Bertaud du Chazaud n’a pas omis de parmi du théâtre de verdure, de la piscine, des terrains de sport, d’unités d’hébergement. Il devait insister sur le fait qu’il a été construit d’une manière antisismique et c’est peut-être pour cela qu’il a résisté au tremblement de terre du 10 Octobre 1980, alors que la ville d’El Asnam a été presque totalement détruite. C’est un ouvrage assez imposant construit dans un style moderne épousant la nature et le relief existant sans buldoozerisation de la nature environnante et réceptacle du projet.
Les débats ont été assez animés par l’assistance présente à l’université Hassiba Benbouali qu’au café littéraire. Des cadeaux symboliques ont été faits aux deux conférenciers qui ont été très émus par cette marque d’humanisme et de sincérité. Nous tenons à remercier ici, M. Hemaïdi Zourgui Mohamed, président de l’association « les amis du centre Larbi Tebessi » pour sa collaboration franche pour la réussite de ce café littéraire, sans oublier M Sayah Mohamed du Centre Larbi Tebessi de même que M. Kaddouri Abdelhamid, directeur du centre des loisirs scientifiques qui nous a prêté main forte pour le matériel technologique et la sonorisation. Un grand bravo pour tous les membres attitrés du café littéraire pour leur présence indéfectible au niveau de cette structure et de cette aire culturelle qu’ils sont en train de pérenniser dans le temps. Nous remercions par la même, M. le Wali pour son encouragement aux membres du café littéraire, M. le président d’APC ainsi que M. Hrache Abdelkader, vice-président d’APC pour leur contribution au rayonnement de la culture dans notre wilaya par le biais du café littéraire. Nous remercions par la même Mme Aït Saada née Slimani Eldjoumhouria, doyenne de la faculté des langues, M. Aït Djida Mokrane, M. Kassoul Mohamed, M. Guétarni Mohamed, pour leur présence indéfectible au niveau du café littéraire et n’oublions tous les professeurs de la faculté du Génie Civil et à leur tête M. Kassoul Amar, doyen de la faculté, pour leur concours à la réussite de ces conférences, tant au niveau de l’université qu’au niveau de la séance du café littéraire de ce Lundi 27 Octobre 2014. Après le dîner des hôtes à l’hôtel « Hadef », des présents symboliques ont été offerts aux deux conférenciers. Le lendemain, une visite a été programmée au centre Larbi Tebessi en présence du chef de projet de rénovation du centre, du président du café littéraire ainsi que de M. Hemaïdi Zourgui Mohamed, président de l’association « les amis du centre Larbi Tebessi ».
Mohamed Boudia
Cette journée commémorative du séisme
meurtrier d’El Asnam du 10 Octobre 1980 est passée sous silence, comme on dit
dans un dicton arabe « MARRA MAR EL
KIRAM » sur tout ce qu’a subi la population asnamie ce terrible jour où
elle a vu tous ses espoirs s’envoler dans un nuage de poussière. En effet, que
reste-t-il d’El Asnam, sinon poussière et amnésie ! D’aucuns diront que
c’est la vie, mais est-ce que l’on doit oublier ces milliers de personnes qui
ont perdu la vie, enterrées dans des fosses communes, la majorité du temps. Qui
se souvient d’eux ? Qui aurait la décence d’avoir une pieuse pensée pour
eux ? Qui récitera une prière en leur honneur ce 10 Octobre 2013 ?
Personne ! Ni autorités locales, ni médias, ni même peut-être les parents
de disparus. C’est tellement misérable et mesquin d’avoir oublié cette journée
qui a endeuillé toute une population de plus d’un million d’êtres humains dont
des milliers nous ont quitté pour toujours un certain 10 Octobre 1980 !
Trente-trois déjà ! Presque la moitié d’une vie moyenne, hantée par des
cauchemars de cris de parents, d’amis, de frères et sœurs, emportés à la fleur
de l’âge par cette terrible catastrophe qui a endeuillé tout le pays. Malgré la
solidarité nationale et internationale, les habitants d’El Asnam, après être
déracinés, vivent toujours dans des baraques préfabriquées insalubres et
portant atteinte à leur santé, tout au fil des ans, inexorablement. Leur santé
est minée. On leur a proposé des solutions rocambolesques pour se départir de
leur taudis plein d’amiante et d’insectes ramenés dans le bois de l’étranger.
Qu’ont-ils fait pour subir encore les marasmes des dirigeants par le déni de
ces derniers concernant leurs droits en tant qu’Algériens et en tant qu’êtres
humains. Doivent-ils quémander leurs droits et à Qui ? Je n’en dirais pas
plus.
A tous les asnamis, je demanderais
seulement qu’ils aient une pieuse pensée pour leurs disparus et une gerbe de
fleurs ne coûterait rien pour leur rendre hommage et prier pour eux en demander
à Dieu de les accueillir dans Son vaste Paradis et de les envelopper de Sa
Miséricorde
A DIEU NOUS APPARTENONS ET A LUI NOUS
RETOURNONS ! ALLAH
YARHAM MAOUTA EL MOUSLIMINE DJAMI3ANE!
Mohamed Boudia