Notre poète Abdelkader Guérine, d'expression française, nous gratifie à chaque occasion d'un
chapelet de poèmes de sa collection. Il vient en effet, d'éditer le septième recueil de poésie chez Dar-El-Adib à Oran. Nous lui souhaitons pleine réussite pour son nouveau-né.
Abdelkader Guérine est un poète francophone, féru d'écriture et poésie a, à son actif plusieurs
recueils de poésie dont un édité chez Lulu.com en France. C'est un poète très au devant de la scène culturelle dans la ville de Chlef (El Asnam=. Il vient d'éditer son septième recueil de
poésie dont le titre est "Les braises fraîches" chez "Dar-El-Adib" à Oran, toujours sur ses deniers personnels du moment que l'administration de la culture ne s'en soucie guère, lui et
ses collègues écrivains.
Il fut l'invité de la radio régionale de Chlef (87.7 FM) pendant plus d'une heure dans l'émission initiée par Ahmed Djebbar où il parla de son recueil de poésie et des difficultés que
rencontrent les écrivains de Chlef pour éditer leurs œuvres. Le mardi après-midi étant le jour du café littéraire dirigé par Mohamed Boudia, écrivain, Monsieur Guérine s'est fait un
plaisir de présenter son recueil aux membres du café littéraire qui ont été émerveillés par la profondeur de la pensée de l'auteur sur différents sujets de la vie courante. Je vous donne
ici, un poème choisi par l'auteur en premier durant sa présentation :
Il y a des ères que je suis né
Sans soleil, il n'y avait pas de noir,
Il n'y avait pas de couleurs
Il y avait moi,
J'ai senti la douleur avant les châtiments
Et aimé le bonheur avant les sentiments
Je suis un miracle, je suis une vie
Il y a longtemps que je suis né
Avant que la mémoire n'impose le souvenir à l'humanité
Je suis l'histoire, je suis une âme avant la chair
Avant la vue, avant le flair
Je suis la raison qui prend tous les sens,
Je suis l'existence........
L'auteur est aussi un amateur de peinture. Il peint ses poèmes en aquarelle et ses toiles décrivent exactement ses vers commes les métamorphoses qu'il suggère à travers ses poèmes. Dans
sa panoplie, nous pouvons citer : " La fumée du vent", "L'ombre de l'eau", "La cueillette des épines", "La rosée du soleil", " Le ballet des feuilles mortes", " et enfin le tout dernier
recueil "Les braises fraîches".
"Dans ce recueil, le poète traduit les sensations du froid et de l'espoir à la chaleur en pleine saison hivernale. Les braises fraîches, un feu de verbes qui ne laisse pas de fumée."
(dixit : Aek Guérine)
Il serait temps qu'on rende à César ce qui appartient à Jules comme dit la citation. Il serait souhaitable que les pouvoirs en charge de la culture dans la wilaya de Chlef puissent se
tourner, ne serait-ce qu'un instant vers ces écrivains et poètes qui sont laissés pour compte et dont personne ne parle, si ce n'est le café littéraire.
Mohamed Boudia - Ecrivain - Chlef
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